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1976, 9 décembre - Léandre Bergeron, 58 ans



Homicide à motif indéterminé – Arme à feu – Battu à mort

Trois-Rivières, rue Des Forges – 1 SC

Jacques Boissonneault, 32 ans, perpétuité sans possibilité de libération avant 12 ans.

            Dans la soirée du 9 décembre 1976, vers 21h20, André Roy, 58 ans, se préparait à fermer son commerce, un dépanneur qu’il tenait sur la rue Des Forges, à Trois-Rivières. Léandre Bergeron, que Le Nouvelliste décrira comme un ivrogne, était assis sur des caisses de bière à l’avant du commerce, alors qu’un dénommé Bilodeau et Jacques « Jack » Boissonneault discutaient à l’arrière. Soudainement, Boissonneault s’est adressé à Bergeron pour lui dire qu’il avait affaire à lui. Selon le témoignage de Roy, il a ensuite entendu un coup de feu et vu Boissonneault tirer sur Bergeron. Il n’y aurait eu aucune altercation verbale entre les deux hommes. On l’a ensuite vu donner un coup de talon dans la poitrine de Bergeron.       

            En 1977, Boissonneault s’est reconnu coupable d’un vol de malaxeur au magasin P.-A. Gouin. Il a ensuite été cité à son procès. Le 29 avril 1977, Boissonneault a été reconnu coupable et condamné à la perpétuité sans possibilité de libération avant 12 ans. Le 3 juin, Me Gilles Gagnon, l’avocat du condamné, a porté la cause en appel, considérant que la sentence était trop sévère. En janvier 1980, la Cour d’appel a rejeté sa demande à l’unanimité.[1]


 

[1] Le Nouvelliste, 9 janvier 1980.

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