Homicide cautionné par un groupe – Arme à feu (calibre .223)
Oka - 1 SC
Non élucidé. Tireur non identifié (membre des Warriors).
Marcel Lemay, caporal à la Sûreté du Québec, a été tué le 11 juillet 1990 lors d’une importante intervention policière à Oka. Cette opération visait à démanteler une barricade érigée par les Warriors, un groupe d’autochtones radicalisés et criminalisés. Lorsque Lemay a été terrassé par les tirs des Warriors, ses collègues policiers ont dû battre en retraite, ce qui donna lieu à un siège de 78 jours et que les médias surnommeraient la Crise d’Oka.
Le tireur n’a jamais été identifié, mais si l’enquête du coroner a déterminé que le tir provenait bien d’une arme autochtone, car le type de projectile n’était pas utilisé par les forces policières.
La raison de la barricade érigée par les Mohawk avait pour but de protester contre le projet d’agrandissement d’un terrain de golf qui aurait ampiété sur un territoire que revendiquaient justement les Mohawks.
En mai 1991, l’enquête publique du coroner a démontré que même si la balle qui avait tué le caporal Lemay était de calibre .223, c’est-à-dire le même calibre qu’utilisait la SQ, il n’avait pas été tué par ses collègues ni par accident. « Se basant sur des études balistiques, le coroner Dionne indique que le projectile mortel était « de type chemisé full metal jacket » (chemise de cuivre) avec une partie de la pointe en acier, alors que ceux de la SQ sont de plomb et comportent une pointe creuse. »34 Par ailleurs, le coroner a aussi déterminé que la balle fatale a été tirée par une AK-47.
Enquête du coroner:
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